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Antonie Pannekoek Archives


Thème : La solution économique pour la période de transition du capitalisme vers le communisme


Tableau des sigles et des abbréviations


Source :  Fondements de l’économie communiste. – Paris : Informations Correspondance Ouvrières (i.c.o.), 1971. – 48 p.



(Le tableau ci-contre apporte des indications sur la filiation de ces groupes.)
Nota : La lettre « d » dans l’ensemble de ces sigles signifie : Deutschlands (d’Allemagne). Dans le cours du texte, elle sera souvent omise lors de la désignation d’un groupe. Par exemple : k.p. au lieu de k.p.d., ou a.a.u.-e. au lieu de a.a.u.d.-e. Toute comme le « f » est souvent omis en France dans p.c.f.

s.p.d. (Sozialdemokratische Partei Deutschlands), parti social-démocrate allemand.

u.s.p.d. (Unhabhängige Sozialdemakratische Partei Deutschlands), parti social-démocrate indépendant d’Allemagne formé en avril 1917, regroupait divers éléments sortis du s.p.d.

k.p.d. (Kommunistische Partei Deutschlands), parti communiste d’Allemagne, formé à la fin de 1918 par des éléments de toute l’ancienne gauche du s.p.d., dont :

L’i.k.d. (Internationalen Kommunistischen Deutschlands), communistes internationaux [= internationalistes] d’Allemagne et Linksradikalen (radicaux de gauche).

k.a.p.d. (Kommunistischen Arbeiter Partei Deutschlands), parti ouvrier communiste d’Allemagne, né en avril 1920 de la scission entre la gauche ouvrière et la direction parlementaire du parti communiste (k.p.d.). Le k.a.p.d. avait des rapports étroits avec :

L’a.a.u.d. (Allgemeine Arbeiter Union Deutschlands), Union Ouvrière d’Allemagne issue des organisations d’usine créées pendant la guerre et immédiatement après.
Vers la fin de 1920, de ces deux derniers groupes sortit :

L’a.a.u.d.-e (a.a.u.d.-Einheitsorganisation), a.a.u.d.-organisation unitaire, qui refusait une organisation ouvrière distincte de l’organisation politique.

Ces derniers regroupements penchant vers le fédéralisme, s’opposaient au centralisme de l’ensemble k.a.p.d.-a.a.u. Toutefois, avec l’évolution de la situation politique, ces noyaux k.a.p.-a.a.u. d’une part et a.a.u.d.-e. d’autre part, s’amenuisèrent : la montée du fascisme amena des fusions.

Le k.a.u.d. (Kommunistische Arbeiter Union Deutschlands), Union Ouvrière Communiste d’Allemagne regroupa les membres de ces trois derniers groupes.

La f.a.u.d. (Freien Arbeiter Union Deutschlands), Union Ouvrière Libre d’Allemagne, regroupa en 1919 des membres des organisations d’usine et ceux de la centrale syndicale anarcho-syndicaliste des localistes.
La quasi totalité des forces orgnisées du communisme de conseils disparut après l’instauration du national socialisme. Quelques rares groupes continuèrent, hors d’Allemagne, à se manifester à cette époque par une activité tant théorique que pratique. Par-mi ceux-ci,

Le g.i.c. (Groep van Internationale Communisten) désigné en Allemagne sous les initiales g.i.k.h. (*) (Gruppe Internationaler Kommunisten Holland), fut un des groupes se réclamant du communisme de conseil. Le seul qui eut une productivité théorique réelle et originale jointe à une activité pratique.


*) L’« h » est souvent omis.


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Compiled by Vico, 7 May 2020